Comment gagner plus d'argent

Correction en début de semaine puis à nouveau une dégradation en fin de semaine dernière, notamment sur les marchés boursiers. La volatilité est toujours là. Et la peur des investisseurs aussi.Les trois sujets qui alimentent la crainte et qui ont été détaillés la semaine passée dans la newsletter n’ont toujours pas été résolus.Si la rencontre des chefs d’Etat allemand et français a en début de semaine laissé entrevoir quelques progrès possibles sur la gouvernance économique de la zone euro, le ministre des finances allemand puis le premier ministre français ont douché le léger optimisme.

Pas question de mettre en place un système d’obligations européennes, tant qu’une union économique et politique ne sera pas pleinement opérationnelle. C'est-à-dire pas avant des lustres au mieux. Et que chacun de détailler les surcoûts que cela entrainerait pour les emprunts respectifs des deux pays.Ils oublient cependant l’un et l’autre les emprunts que leur pays sont obligés de contracter pour financer l’ESFS et soutenir les pays en difficultés comme la Grèce l’Irlande ou le Portugal, emprunts qui ne seraient plus nécessaires s’il y avait des obligations communes.

D’autres réponses, peut être plus encourageantes, seront apportées lors de la réunion des ministres des finances de la zone euro le 24 août.En ce qui concerne un retour possible de l’économie mondiale vers la récession, les chiffres qui ont été publiés cette semaine vont tous dans le même sens. Ils se dégradent. Aussi bien les indices d’activité provenant des Etats-Unis que le PIB allemand et celui de la zone euro. Seul le PIB japonais, s’inscrivant en négatif, mais un peu meilleur que prévu, avait redonné un peu de confiance aux marchés en début de semaine, confiance largement érodée par la suite.

Il semble que les pays occidentaux aillent au mieux vers une stagnation, même si les officiels évitent encore le vilain mot de récession dans leurs commentaires.

Cette semaine sont attendus les chiffres du PIB britannique et la 1ère révision du PIB américain pour le second trimestre. Confirmeront-ils la tendance ? Ca ne fait guère de doutes.

Et qu’en est-il des liquidités attendues par les marchés. La BCE a commencé à racheter des obligations italiennes et espagnoles, ouvrant ainsi sans le dire le robinet de la création monétaire, mais sans que l’on puisse connaître l’importance exacte du débit.C’est surtout de la part des Etats-Unis que l’attente est la plus grande.Le Président Obama concocterait en ce moment un gigantesque plan de relance concernant les Travaux Publics et le commerce.Mais pour le moment c’est sur tout le patron de la FED, B. Bernancke qui est attendu au tournant pour savoir s’il va confirmer l’apport de nouvelles liquidités annoncé lors du précédent FOMC. Il interviendra publiquement vendredi 26 août et les attentes sont très fortes.

Alors que les bourses et les actifs à risque perdent pied, les valeurs refuges se font rares.

Paradoxalement, ce sont les emprunts d’Etat qui font le plus recette alors que ce sont les mêmes dettes de ces Etats qui ont précipité la crise actuelle.L’once d’or est également recherchée, son cours allant toujours plus haut, mais jusqu’à quand. L’once d’argent boudée durant quelques mois a elle aussi repris sa marche en avant.Par contre la Suisse et le Japon interviennent de manière continue sur les marchés pour endiguer la hausse de leur monnaie.

Ainsi, le yen n’a quasiment pas varié contre le dollar cette semaine et le franc a perdu du terrain. La BoJ projette une nouvelle intervention d’envergure et viserait un retour des cours pour Usd/Jpy au-delà des 80,00 alors que la SNB cherche à faire remonter la parité de l’Eur/Chf sur les 1,20.Si ces interventions continuent et se confirment sur le marché des changes, c’est tout le trading « traditionnel » entre monnaies à risque et monnaies refuges qui va s’en trouver bouleverser.

Dans un marché toujours volatile quelques indicateurs à paraître ne seront cependant pas à négliger.Lundi 22 août, seul l’indice d’activité de la région de Chicago sera à retenir. Va-t-il être aussi calamiteux que l’indice d’activité de la région de Philadelphie la semaine passée ?

Mardi 23 Août, la Nouvelle Zélande donnera ses chiffres concernant l’inflation. Après avoir donné des signes de ralentissement, les derniers indices indiquent qu’elles progresse partout à nouveau.

L’indice de confiance en l’économie de la zone euro sera attendu largement à la baisse, tandis qu’arriveront des Etats-Unis des indicateurs sur l’immobilier, toujours le gros talon d’Achilles de l’économie américaine et l’indice d’activité de la région de Richmond.Mercredi 24 août, la zone euro communiquera l’indice des directeurs d’achat ainsi que les commandes industrielles, et provenant des Etats-Unis l’indice des commandes de biens durables sera particulièrement attendu.Rien de notable à part les chiffres du chômage hebdomadaire américain.

Par contre, vendredi 26 août, nous aurons les très attendus PIB britannique pour le second trimestre 2011 et PIB américain (1ère révision) pour la même période. En outre l’université du Michigan publiera son indice de confiance attendu en hausse !!!? Mais c’est surtout la très attendue intervention du patron de la FED qui constituera le plat de résistance de cette fin de semaine, risquant de rendre les marchés boursiers à nouveau très volatiles.Pour compléter ces fondamentaux, n’hésitez pas à consulter nos analyses techniques et nos vidéos et à nous faire part de vos remarques ou de vos propres analyses sur notre nouveau site particulièrement bien étudié pour ce faire.

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